Vamos a Costa Rica – Jours 9 et 10

Jour 9

Ce matin nous redescendons tranquillement du lodge. Bien que le guide ait prévu de nous faire découvrir un nouveau chemin, nous reprenons celui de la veille car le groupe s’est malencontreusement séparé. Cela ne nous empêche pas de nous baigner à nouveau, cette fois plus bas dans la rivière.

On se change dans le bus puis l’on part pour quelques heures de route vers le volcan Arenal. Sur la route, nous nous arrêtons pour manger dans un self. Une heure plus tard, nous nous arrêtons prendre un café près d’un endroit où se trouvent de magnifiques aras pas farouches. Ces animaux ont en effet été réintroduits à cet endroit-là et pour cette raison ils en restent proches et y reviennent régulièrement.

La route continue jusqu’à La Fortuna, petite vIlle où nous resterons deux jours. Après nous être installés dans nos cabanes très accueillantes, nous avons un peu de temps libre dans la ville puis nous dînons au restaurant avant de rentrer à l’hôtel.

Jour 10

Aujourd’hui est une journée difficile. Au programme, l’ascension du Cerro Chato, volcan voisin du volcan Arenal. Nous ne pouvons pas randonner jusqu’au sommet du volcan Arenal en raison de vapeurs toxiques qui s’en dégagent.

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Nous partons en bus de notre lodge pour arriver à un hôtel possédant une partie de notre terrain de randonnée. Après quelques kilomètres de marche, un koati nous rend visite et éventre notre sac de snacks sous nos yeux. Par chance seul le contenant est éraflé. Nous attaquons la montée ; plus de 400 mètres de dénivelé positif sur à peine 1 kilomètre de distance. Je laisse rapidement les autres me dépasser, je sais que je dois prendre mon temps en montée. Le guide me rejoint, reste avec moi tout du long et m’impose un rythme très long. C’est la montée la plus difficile du séjour, mais c’est la première où je ne me retrouve pas en situation d’essoufflement. Arrivés au sommet la vue sur le cratère est superbe.

 20160824_105933 Le guide propose deux chemins, selon si tout le groupe souhaite aller se baigner dans le cratère ou si certains souhaitent rester au sommet. Personne ne souhaite rester ; moi si mais je ne dis rien. J’aurais dû être plus assertive, on fait de la désescalade sur une centaine de mètres de dénivelé pour accéder au lac au cœur du cratère. En sachant qu’il faudra remonter sur ce même terrain difficile, je n’ai pas le cœur à me baigner et je trempe juste mes pieds.

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La remontée est encore plus difficile ; ça glisse, il y a peu de prises et les bâtons comme le sac pourtant légers m’encombrent. Je n’ai plus d’eau, j’en demande à un de mes compagnons de route. Une fois remontés il nous reste encore quelques kilomètres de descente avant d’arriver au point de rendez-vous avec le bus.

Le midi nous nous régalons de pâtes à la bolognaise. L’après-midi est plus relax ; nous passons un moment dans la ville avant de nous rendre aux eaux thermales dans lesquelles plusieurs bassins sont naturellement chauffés par le volcan Arenal, à différentes températures. Nous dînerons également là-bas.

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