Jour 11
Ca y est, nous quittons La Fortuna pour rejoindre San José. Le matin, nous allons en groupe faire un canopy tour, des tyroliennes dans les grands arbres. Chacun à notre tour, on est équipés par des guides qui nous demandent notre prénom en nous enfilant baudrier, casque et épais gants de cuir servant à freiner.
Nous montons dans un véhicule transportant une trentaine d’autres personnes de toutes origines pour nous diriger vers le parcours. Les guides de l’activité nous attachent et nous détachent à chaque tyrolienne. On doit respecter un code pour savoir s’il faut freiner ou non. Pas le temps de réfléchir ni d’avoir peur, tout s’enchaîne.
Au milieu du parcours, tout le monde descend pour l’activité à sensations fortes principale : le saut de Tarzan. Le principe est simple, les guides te poussent dans le vide sur une espèce de balançoire géante. Plus de 20 mètres de chute libre, tu remontes de l’autre côté, tu redescends (toujours en chute libre bien sûr), tu remontes, et caetera… En bas, un guide te désarticule t’attrape la cheville pour t’arrêter et te détacher. Et hop, au suivant ! Personnellement je n’ai pas fait cette activité. Ca me faisait peur certes, mais j’ai horreur qu’on me force (ici en me poussant) à faire quelque chose qui m’effraie – je préfère le faire moi-même.
On repart pour les deux grandes dernières tyroliennes, dont une de 450 mètres de long. L’adrénaline est au rendez-vous surtout que sur celle-ci on n’a pas le droit de freiner. On a donc l’impression de rentrer à fond dans un arbre avant que le guide nous réceptionnant nous freine via un système manuel.
L’activité touche à sa fin et après quelques « guapa señorita » lancés par un guide à mon égard (pourtant j’étais en fringues de sport, dégoulinantes de sueur et … de pluie aussi) ainsi qu’un soda, nous prenons la route vers San José.
Là encore, nous avons plus de quatre heures de route dans le minibus. Une frayeur aussi, lorsqu’endormie je me réveille en sursaut après un choc du bus. Une voiture qui nous doublait s’est rabattue trop vite et a enfoncé notre pare-choc et défoncé un phare. Notre guide nous explique qu’au Costa Rica l’assurance est nationale est que lorsqu’un accident se produit, tous les concernés témoins compris doivent rester sur place à l’attendre (évidemment cela met souvent des heures). Par chance notre chauffeur et le conducteur rabattu trop tôt trouvent un arrangement financier et nous reprenons la route assez rapidement.
Nous arrivons dans la capitale le soir, au même hôtel que le premier jour. Nous déposons les affaires puis partons dîner dans un restaurant du coin. On y mange bien, mais c’est assez cher pour ce que c’est. On continue la soirée dans un bar à bières ; après un cocktail bien chargé au restaurant je demande une boisson sans alcool. Je ne sais pas ce qu’on m’a servi mais c’était très bon.
Jour 12
Ca y est, nous voilà au terme de notre périple Costa Ricien. Nous prenons le petit-déjeuner tous ensemble puis c’est temps libre pour préparer les affaires. Les miennes sont déjà prêtes depuis la veille, aussi je sors dans la capitale avec deux compagnons de voyage.
Nous nous dirigeons vers des magasins de souvenirs artisanaux puis vers les grandes rues commerciales de la ville. Je suis assez déçue par San José : la ville est sale, bruyante et me paraît globalement peu agréable. Le guide nous a dit aussi qu’on y trouvait très peu d’endroits où sortir le soir ; je pense que je n’apprécierait pas y vivre.
Nous rentrons à l’hôtel en fin de matinée pour prendre le départ pour l’aéroport. Le premier vol est à 14h30. Après l’enregistrement et le paiement de la taxe d’aéroport, nous passons le contrôle de sécurité. Devant nous se trouvent quelques magasins de souvenirs proposant cafés et chocolats à tester à volonté gratuitement. Je goûte aussi une liqueur d’orange et une crème de café, avec modération bien sûr.
Nous montons maintenant dans l’avion ; c’est la fin d’une belle aventure !